On se retrouve aujourd'hui pour parler séries puisque, deux jours après son lancement, j'ai déjà fini la première série pour mon Challenge Séries 2016. Lancée sur Starz (Spartacus, Outlander) en automne, il n'y a qu'une saison de 8 épisodes de presqu'une heure chacun.
Dans Flesh and Bone, on suit donc Claire (Sarah Hay, vraie ballerine), une danseuse de Pittsburgh qui va tenter d'intégrer la compagnie new-yorkaise de Paul, the American Ballet Company. Elle va subjuguer ce dernier qui va l'engager et décider de faire d'elle sa tête d'affiche pour la saison. Claire va alors être mise à rude épreuve.
C'est l'aspect que j'ai préféré : à travers l’expérience de Claire, Flesh and Bone nous plonge dans la vie des danseurs de ballets. On est très vite embarqué dans cet univers de la danse où on découvre l'envers du décor qui n'est pas uniquement fait de gloire et de paillettes. Derrière la beauté, il y a la souffrance, les entraînement moralement et physiquement éprouvant, les privations imposés au corps, la jalousie constante entre les danseurs dans ce milieu ultra-compétitif et toute la pression vécue au quotidien. Parlons aussi du directeur, Paul, un homme impitoyable, tyrannique, prêt à tout pour sa compagnie. Il se soucie peu des limites des danseurs. Ses brimades sont cruels, il est vaiment sans pitié.
D'ailleurs cette série où l’horreur côtoie la beauté rappelle dès le pilote Black Swan, le chef-d’oeuvre de Darren Aronofsky avec Nathalie Portman qui est un de mes films préférés.
J'ai aussi beaucoup aimé tout l'aspect autour de la psychologie des personnages. On devine tout de suite que Claire en fuyant Pittsburgh tente de se libérer de son passé qui, encore aujourd'hui, la torture. C'est un personnage qui dégage plein de choses : on la sent perdue, sensible et fragile mais aussi déterminée. Elle assez difficile à cerner même si à chaque épisode on en apprend plus sur elle.
Si Claire est le personnage central, la série en suit d'autres. C'est utile pour certains car ça permet de voir d'autres problématiques autour du monde de la danse mais inutiles pour d'autres. Si je n'ai par exemple pas du tout accroché au personnage de Roméo, j'ai beaucoup aimé suivre Kiira qui avant l'arrivée de Claire était la préférée de Paul et refuse d'accepter son déclin ou encore Daphné qui danse pour la compagnie mais aussi dans des clubs de strip-tease. Il y a également Bryan, le frère de Claire. Une bonne partie de la série repose sur leur relation ambiguë. Au début de la série, il vient de rentrer d’Afghanistan et c'est à ce moment-là que Claire quitte Pittsburgh. Bryan part alors à New-York pour la retrouver. La série aborde le sujet tabou et peu abordé dans les séries de l'inceste et on comprend avec les informations qu'on reçoit au compte goutte à quel point leur relation est complexe.
D'ailleurs cette série où l’horreur côtoie la beauté rappelle dès le pilote Black Swan, le chef-d’oeuvre de Darren Aronofsky avec Nathalie Portman qui est un de mes films préférés.
J'ai aussi beaucoup aimé tout l'aspect autour de la psychologie des personnages. On devine tout de suite que Claire en fuyant Pittsburgh tente de se libérer de son passé qui, encore aujourd'hui, la torture. C'est un personnage qui dégage plein de choses : on la sent perdue, sensible et fragile mais aussi déterminée. Elle assez difficile à cerner même si à chaque épisode on en apprend plus sur elle.
Si Claire est le personnage central, la série en suit d'autres. C'est utile pour certains car ça permet de voir d'autres problématiques autour du monde de la danse mais inutiles pour d'autres. Si je n'ai par exemple pas du tout accroché au personnage de Roméo, j'ai beaucoup aimé suivre Kiira qui avant l'arrivée de Claire était la préférée de Paul et refuse d'accepter son déclin ou encore Daphné qui danse pour la compagnie mais aussi dans des clubs de strip-tease. Il y a également Bryan, le frère de Claire. Une bonne partie de la série repose sur leur relation ambiguë. Au début de la série, il vient de rentrer d’Afghanistan et c'est à ce moment-là que Claire quitte Pittsburgh. Bryan part alors à New-York pour la retrouver. La série aborde le sujet tabou et peu abordé dans les séries de l'inceste et on comprend avec les informations qu'on reçoit au compte goutte à quel point leur relation est complexe.
La tension dans Flesh and Bone est palpable tout au long des épisodes. On a envie de savoir la suite. La série nous happe, nous plonge dans une atmosphère sombre qui s'intensifie de plus en plus. Il y a des scènes vraiment intenses, parfois dérengante. Il y a aussi une part importante de sexe et de nudité dans la série. A l'instar de son générique, Flesh and Bone est captivante, hynotique. Ce que personnellement je reproche à la série et qui l'empêche d'être un coup de cœur c'est que d'une part elle n’échappe pas à quelques clichés et d'autre part que je n'ai pas accroché à certains personnages comme je l'ai dit plus haut. Flesh and Bone reste quand même un très bon drame. A voir surtout pour la storyline de Claire et pour l'univers de la danse.
Mon copain a vu le premier épisode et depuis il me tanne pour que l'on regarde la suite ensemble, je vais me lancer grâce à ton avis !
RépondreSupprimerCe n'est pas le genre de série qui plaît à tout le monde mais j'espère que tu l'apprécieras autant que moi ! Bon visionnage !
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